piątek, 25 września 2009

KRONIKA KULTURALNA /NR 109/IX 2009

28eme UNIVERSITÉ de la COMMUNAUTÉ FRANCO-POLONAISE :

TEMAT /SUJET :

1989 - LE RÔLE DE LA POLOGNE DANS LA CHUTE DU COMMUNISME EN EUROPE

Calendrier : - 25 Septembre 2009 de 16 heures à 19 heures - " REGARDS SUR UNE RÉVOLUTION SANS VIOLENCE"
- 2 Octobre 2009 de 17 heures à 19 heures - "L'ANNÉE 1989 EN POLOGNE
- 9 Octobre 2009 de 17 heures à 19 heures - "ASPECTS INTERNATIONAUX DE L'ANNEE 1989"


Première séance: " REGARDS SUR UNE RÉVOLUTION SANS VIOLENCE"
- Discours d'accueil par M:Witold ZAHORSKI, en l'absence de M.T;ORLOWSKI ,Ambassadeur de Pologne et de M.P.Zaleski !
-Introduction par M. Christophe JUSSAC, Président de la Communauté Franco-Polonaise

exposé de M. Tomasz LUBIENSKI , rédacteur de la revue "NOWE KSIAZKI", à VARSOVIE :
" LA POLOGNE A-T-ELLE UNE LITTÉRATURE DE L'APRÈS 1989 ? :
Analyse permettant de prendre conscience du décalage entre les génerations d'écrivains polonais : celle de ceux qui ont connu
la guerre(1939-1945) et le régime communiste, celle qui n'a connu que le régime communiste et celle des plus jeunes n'ayant
pratiquement connu ces périodes qu'à travers les récits de leurs grands-parents ( davantage que par ceux de leurs parents!) et
qui cherchent encore leur propre identité.
La période d'entre les deux guerres mondiales était riche en grands talents littéraires.Les écrivains avaient le sens du devoir
envers la patrie.
(La IIe guerre mondiale en a fait disparaître d'excellents - jeunes poètes remarquables en particulier - rem du réd.))
Au temps du régime communiste, la censure étant un fait constant, obligeait les écrivains à écrire en sous-entendus, et à chercher à transmettre leurs idées et à mettre le lecteur sur la piste avec beaucoup de subtilité.
La vie littéraire était compliquée sous le régime communiste de la RPP et des contacts clandestins étaient souvent nécessaires-p .ex; avec la "Kultura" de Maisons-Lafitte pour la publication de beaucoup de textes.

La censure n'existant plus, actuellement , une certaine perte d'équilibre se manifeste chez les auteurs plus jeunes ; depuis 1989 la littérature a perdu de son importance, la presse étant libre - plus besoin n'est de dissimuler sa pensée sous des sous -entendus ou en passant sur le plan d'une autre période de l'histoire de la Pologne.
Pour être écrivain ( c.à d. vivre de sa plume) il faut avoir un autre métier qui vous assure la subsistance .( mais ceci n'est rien
de bien nouveau - les plus grands écrivains d'autrefois pratiquaient cette règle - rem. du réd.)
Etre écrivain exige aussi que l'on prenne position vis à vis d'une situation ou d'un problème. Il faut "se révolter" contre quelque
chose. Les jeunes, de l'avis de M; T.Lubienski, se révoltent aujourd'hui contre la Consommation et les Supermarchés.
C'est quand même curieux ,car il y a plein d'autres sujets contre lesquels les jeunes écrivains pourraient se révolter p. ex; dans le cadre de la Bioéthique ou le non respect les opinions des autres qui semble sévir actuellement en Europe; soutenu d'ailleurs
par des milieux bien précis. Le choix fait par M; Th. Lubienski est d'ailleurs bien défini - et la liste d'auteurs présentée omet
certains écrivains qui mériteraient d'être cités . Par contre, parmi les jeunes auteurs, il déclare Dorota Maslowska et Andrzej Balt comme ses favoris ainsi que Olga Tokarczuk (créatrice à son avis, d'une mythologie nouvelle) et Stasiuk (écrivain de l'arrondissement Praga -sur l'autre rive de la Vistule).
M: Lubienski constate que, entre les trois générations d'écrivains polonais actuelles il existe une brêche : les plus âgés (de 50
ans ) ayant vecu en plus de connivence avec leurs parents et dans le même monde social ; tandis que les plus jeunes( nés en
1960 + ou -) sont à 100 ans de distance de leurs aînés (les "Quadra" ) et auraient plus de contacts avec leurs grands- parents
qu'avec leurs parents. Ainsi Dorota Maslowska, p.ex. parle beaucoup avec sa grand-mère( dans ses écrits)
Le processus d'édition est très rapide aujourd'hui et souvent peu soigné, ce qui n'était pas le cas auparavant.
Dans les villes de province, les "petites patries", l'édition est plus dynamique et se développe beaucoup.
Quant au style des jeunes, il est souvent délibérément vulgaire et répétitif et la langue caricaturé ( D.Maslowska) ou agressif ,
pauvre et perverti ( Michal Witkowski);
La tendance des Jeunes est de faire de l'Autopromotion par différent moyens pour se faire connaître - ce qui se fait par des
"moyens extralittéraires" p.ex une façon bizarre de s'habiller ou de se comporter ( peu de chose à voir avec le vrai métier
d'écrivain passionné par ce qu'il fait et ne cherchant pas à vous en mettre plein la vue. ). "Scandaliser pour attirer l'attention" n'est pas, aujourd'hui, le propre de la littérature seulement - cette tendance apparait surtout dans l'art contemporain ( pour ne
citer que Katarzyna Kozyra "artiste" comme on dit en polonais " par la grâce de Dieu" ( c.à d. sans talent- rem du réd.)
En somme, M; Lubienski nous a présenté une image assez incomplète de la littérature polonaise actuelle et basée sur ses choix personnels - ce qui après tout - était son droit. Mais le public en a-t-il était satisfait?

Après l'Exposé de M; Th. Lubienski, nous avons pu assister à la projection d'un film documentaire sur l'histoire du Syndicat
"SOLIDARNOSC" - ce qui nous a rappelé ses racines et le déroulement de divers èvènements liés à sa formation et à son
activité. Certains se sont demandé "Où en était-elle maintenant?". On pourrait sans doute faire un deuxième film sur ce sujet.
Le Film a été tourné par Jolanta Kessler-Chojecka en 2005.

Le 2.X.09 a eu lieu la IIème Séance de L'Université de la Communauté Franco-Polonaise - consacrée à l'Année 1989 :
- en Pologne.
En Pologne ce fut l'année de préparations à la TABLE RONDE : session de négociations entre le Parti Ouvrier Polonais Unifié
(POUP) - en polonais "PZPR" et l'opposition syndicale c.à d. le Syndicat "SOLIDARNOSC" en premier lieu. Beaucoup de ces faits ont été volontairement occultés par l'opinion occidendale - comme le souligne le Prof: Tadeusz Wyrwa dans son livre :
"A LA CROISÉÉ DES CHEMINS"; Il nous faut donc "reconquérir l'opinion européenne " et présenter les réalités telles qu'elles
ont eu lieu.
1/Le premier exposé était de M. Marcin FRYBES (membre du Collegium Civitas et de l'Institut Adam Mickiewicz à Varsovie) socio-
logue de son métier,. Il avait pour titre : "LES NÉGOCIATIONS DE LA TABLE RONDE, EFFET DE MULTIPLES PRESSIONS SUR LE POUVOIR" .
Le deuxième a été présenté par M; Jan SKÔRZYNSKI : LA RÉVOLUTION DE LA TABLE RONDE : GENÈSE DE LA TRANSFORMATION DÉMOCRATIQUE EN POLOGNE".M; Jan Skôrzynski est docteur en histoire et auteur de l'ouvrage " REWOLUCJA OKRĄGŁEGO STOŁU".

ad1. LES NEGOCIATIONS DE LA TABLE RONDE...

M. M. FRYBES A RAPPELÉ QUE L'EFFONDREMENT DU COMMUNISME A COMMENCÉ EN POLOGNE avec la Table Ronde et non en RDA( Rép; Populaire d'Allemagne) et en RFA - avec le Mur de Berlin! A l'époque des négociations préliminaires en Pologne, les deux partis, tout en luttant l'un contre l'autre, considéraient que négocier était indispensable et et que c'était la bonne solution.
Aujourd'hui, la Pologne étant libre depuis 20 ans, la Table Ronde fait l'objet de débats passionnés.
M. FRYBES a indiqué que - dans le cadre général de la Table Ronde - les élections du 4 Juin 1989 sont allées bien plus loin
qu'il n'était prévu par celle-ci.
Les pressions communistes(en 1985) étaient tempérées par le besoin d'améliorer l'opinion que l'Occident avait sur le pouvoir en Pologne et aussi afin d'obtenir de nouveaux crédits, dans le but de tenter de relancer, en catastrophe, l'économie du pays.
L' URSS et ses Pays satellites formaient encore le COMECON ,mais le système devenait de plus en plus coûteux, principalement
en raison des prix très bas du gaz et du pétrole russes que L'EMPIRE,( NON ENCORE ECLATÉ)était obligé de fournir à ses supporters. Gorbaczow(Gorbatchew), en arrivant au pouvoir, en 1985, annonça la "glasnosc" et la "perestroika" et cela permis au Satellites d'atteindre l'indépendance. Le COMECON fut donc dissout.
Le système était également dépassé au niveau technologique.
Assez curieusement ni la "perestroïka" ni la "glasnosc" n'intéressaient pas beaucoup les Polonais, à l'exception de certains milieux.( le cercle Michnik p.ex.).
Ronald Reagan,alors Président des USA déclara dans son discours du 31.I.82 que son pays soutenaient "SOLIDARNOSC".
Le Bureau International du Travail (B.I.T.) porta plainte contre le gouvernement polonais pour non reconnaissance du Syndicat
Indépendant, reconnu au niveau international, mais toujours illégal en Pologne même. Suite à quoi , les représentants officiels
du gouvernement polonais étaient boycottés. Par contre, Lech Walesa et son entourage - étaient les interlocuteurs reconnus par les leaders syndicaux internationaux. Une situation inhabituelle . L' accueil par Bernard Pivot de Lech Walesa rendit ce dernier visible et incontournable. Walesa fut invité à co-signer des lettres syndicales internationales. En Pologne, cependant,
il demeura une personne privée jusqu'au moment où le Prix Nobel de la Paix lui fut attribué.
A cette époque, en 1988, eut lieu la visite de Gorbaczow (Gorbatchev en fr.) à Varsovie .
Il eût voulu prendre un peu contact avec l'opposition, mais l'Ambassade soviétique l'en empêcha .

LES GRÈVES de 1980 furent en partie causées par la crise économique : le volume d'échange commercial avec l'étranger
baissa alors de 50 % et le P.I.B. de 20%. Jaruzelski promettait une amélioration de la situation, mais elle n'eut pas lieu.
Les Polonais n'y croyaient plus en 1987. Naturellement, les combinards en profitaient et le marché noir fleurissait.
La même année; l'inflation atteignit 25%. Ce fut le début de l'effondrement du système et le référendum organisé par le général
aboutit à un résultat négatif - le pouvoir se rendit enfin compte de son inefficacité!
Un organisme nouveau fut alors créé - Le C.B.O.S. ( CENTRUM BADANIA OPINII SPOŁECZNEJ = Centre d'Etudes de l'Opinion Publique). Ainsi, l'opinion pulique, jusqu'àlors méconnue, émergea en tant que facteur politique important. Elle devint ainsi
de plus en plus libre et diversifiée. Jusque-là, l'Eglise était le principal lieu de liberté de parole pendant l'Etat de guerre après le 13 .XII. 1981 et jusqu'en 1989. En 1988, le pouvoir communiste décida d'arrêter le brouillage des stations de Radio -
Europe Libre et Radios étrangères.
Il faut reconnaître que les sociologues ne s'attendaient pas à l'explosion de "SOLIDARNOSC" ni, plus tard, au phénomène de la
"sociologie parlée". Le pouvoir se servit de l'analyse sociologique afin de mettre en question la légitimité de l'opposition
démocratique. La nouvelle génération devenait dangereuse pour le pouvoir : 38% de jeunes se déclaraient pour Walesa et; en 1988, ils étaient déjà 80%. Pareillement, ils étaient 45% contre et 34% pour le maintien du socialisme. Déjà en 1986, ils étaient 24% à considérer que le gouvernement était responsable de la situation dans le pays et de la" fuite des cerveaux"- 700 mille
étaient partis à l'époque
LE CONTEXTE POLITIQUE: la crise était profonde depuis longtemps - 1 million de jeunes membres du POUP (PZPR) rendirent leur carte de membre. A tel point que Jaruzelski fut obligé de faire appel aux cadres militaires et policiers, car le système continuait à se déliter de plus en plus. De 41% contre le régime lenombre passe à 47%( au sein du Parti même - cela ne semble pas précisé.
De 1987 à 1988, le pouvoir communiste cherche à diviser l'opposition démocratique par le biais des tractations autour de la
Table Ronde que l'on tente d'organiser. ( le parti K.P.N. de L. Moczulski p.ex.) Les personnes responsables des deux côtés tentaient à aboutir à un compromis .
Pendant le Débat qui s'ensuivit
on posa la question de la crédibilité des sondages cités par le conférencier - car la population , méfiante, pouvait répondre
à l'enquêteur - ce qu'il voulait entendre! Et ce que le pouvoir voulait ev; entendre.
M. M.Frybes répondit que les sondages exerçaient aussi une influence sur le pouvoir et l'obligeaient a voir les résultats
désastreux de son activité et l' impossibilité de maintenir le régimesocialiste.
Actuellement, d'après lui, des archives russes s'ouvrent.( voir Antoni Dudek " Zmierzch dyktatury"T; 1, wyd; przez I.P.N.);
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XY.

"SLADAMI JANA PAWLA II / SUR LES PAS DE JEAN PAUL II."
Pélérinage organisé par la Paroisse Saint-Dominique à Paris, en avril dernier(du 19-au 29 IV), avec une quarantaine de participants et le Père Curé Sławek Zabiegałowski. Envol de Roissy pour Cracovie-Balice.
LA VISITE comprenait : Cracovie: la Vieille Ville, le palais de l'Archevêché et l'Eglise des Franciscains (située en face) avec ses
vitraux flamboyants exécutés par Stanislaw Wyspianski. Kalwaria Zebrzydowska à quelques kilomètres de Cracovie - lieu pré-
féré des pélérinages solitaires de l'Archevêque où il passait par les "petits sentiers"("Drôzki") du Chemins de Croix ;
Varsovie avec son chateau royal ( entièrement reconstruit par la Nation après la guerre); et la belle résidence de Łazienki
(ou le Roi Stanislaw August aimait passer ses étés) et ses jardins avec les sculptures, les paons et les écureuils.
Ses quartiers très modernes aux alentours de la Gare Centrale.
Voyage en car jusqu' à Czçstochowa et le Sanctuaire de Jasna Gôra - "Capitale spirituelle où bat le coeur de la Nation" (comme aimait le dire Jean Paul II) où le Trésor contient beaucoup d'ex-votos et de dons offerts à la Sainte Vierge par
les Rois et les nobles polonais.
Paysages champêtres, et cités,sanctuaires et musées( comme celui situé près de la Cathédrale de Wawel qui abrite entre autres, de nombreux dons offerts par le Pape à ce siège archiépiscopal et royal en même temps) , célébrations religieuses et
anniversaires célébrés par les participants , repas at moments de détente .
En somme, la variété d'un pélérinage permettant aux participants d'apprécier la Pologne, de comprendre son histoire avec ses
moments difficiles et tragiques, l'enthousiasme de ce peuple pour la liberté et sa ferveur religieuse.
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Pozwalamy sobie zamieścić oficjalne dokumenty nadesłane przez byłą Przewodniczącą APAJTE, p. Agatę Kalinowską Bouvy.
Stowarzyszenie APAJTE jest jednym z najważniejszych stowarzyszeń kulturalnych Polonii, a zmiana jego Zarządu po 8 latach
stanowi ważne wydarzenie. Dlatego polecamy naszym Czytelnikom zapoznanie się z tymi dokumentami.

- INFORMACJE OFICJALNE
De : Agata Kalinowska-Bouvy
Date : 22 août 2009 17:01:40 HAEC
À : Agata Bouvy
Objet : Informacje oficjalneDe : Agata Kalinowska-Bouvy
Date : 22 août 2009 17:01:40 HAEC
À : Agata Bouvy
Objet : Informacje oficjalne


Szanowni Państwo, Drogie Koleżanki i Drodzy Koledzy !

Czwarta kadencja Zarządu naszego Stowarzyszenia dobiegła końca. Miałam przyjemność po raz drugi
prowadzić APAJTE jako Państwa Prezes.
Kadencja ta nie była latwa, wiem że prawda często przeszkadza, ale dla mnie nie jest to powodem, aby ją
przemilczać. Chęć zasiadania w gronie Zarządu jest często wielką pokusą i celem samym w sobie, o czym
niestety przyszło nam się przekonać i to nie raz, napotykając na osoby, które nie wniosły najmniejszej pracy
do ekipy Zarządu, ani też dla Stowarzyszenia. Wypomniałam to już kiedyś i wypomnę za kazdym razem i
wszystkim, którzy liczyli jedynie na figuranctwo.
Prowadzenie stowarzyszenia takiego jak APAJTE, które dziś jest bardzo rozwinięte nie jest proste i wymaga
sporego nakładu czasu. Kto chce wejść do zarządu musi się z tym liczyc, a także z faktem, ze praca jest
jedynie gratisowa i społeczna.
Do chwili obecnej przewinęło się przez APAJTE 361 osób. Niektórzy pozostawali naszymi członkami tylko
kilka lat, rzadko rok. Rok rocznie szykujemy ponad 200 kart czlonkowskich, co jest wysokim wynikiem.
W ostatnich 4 latach, wpisalo się 87 nowych członków, a w samym tylko 2009 roku czyli w ciagu jedynie 6
miesiecy już 19 osób !
Moja praca w IV kadencji szacuje się w wysokości 1000 gratisowych godzin rocznie i bisko 2 tysięcy
przejechanych rocznie kilometrów na własny rachunek.
W zarządzie pracowałam w sumie 12 lat, w tym 8 lat jako prezes. Te liczby są znaczne, ale ważniejszy jest dla
mnie fak, że kiedy przyszłam do Zarządu, w kasie było około 100 euro, a dziś zostawiam Państwu przeszło
10 000 (dziesięć tysięcy), euro, ktore m.in. pozwolą na realizację od dawna oczekiwanej antologi, w której
kolejnych tomach jest miejsce dla każdego członka APAJTE. Pierwszy tom mam przyjemność już dziś
zaprezentować, a drugi jest praktycznie gotowy do druku.
11 lat temu zapoczątkowałam Biuletyn informacyjny. Do dziś, jako wydawca i dyrektor publikacji, udało mi
się wydac 28 numerów.
Realizacja pozostawia wiele do życzenia, ale tak jak i praca w zarządzie, tak i Biuletyn natrafił na „wielkie
chęci” i brak rzeczywistej pracy. Dotychczasowe próby stowrzenia ekipy redakcji spełzły na niczym, mimo,
że kilka osób szczerze pomagało przy składzie i wysyłce. Samo dostarczanie artykułów nie jest wystarczające,
potrzebna jest realizacja makiety druk (jeden numer drukuje się nawet do 7000 minut !), zebranie numeru (w
nakładzie 300 sztuk) i jego wysyłka.
Przy okazji tematu Biuletynu, pragnę podziękować wszystkim, którzy nadsyłali artykuły i zdjęcia, jest to dość
liczna grupa i nie sposób abym wszystkich tu wymieniła. Ograniczając się jedynie do ostatniej kadencji i do
konkretnej pracy i pomocy przy wysyłce, pragnę szczególnie podziękować Pani Jadwidze Dąbrowskiej, która
najwięcej razy ze mną pracowała.
W najbliższym czasie Biuletyn przejdzie w nowe ręce, jest to moment, w którym być może wiele się zmieni.
Ja życzę BI długich lat życia i rozwoju.
BI, który spełniał istotną rolę naszeg łącznika, spotkał się z wielką życzliwością naszych członków, ale też i z
krytyką, niestety nigdy krytykujące osoby nie zaproponowały nawet godziny pracy przy jego realizacji.
Prosze pamietać, że gdyby nie istniał BI, to szanse na ubieganie się o prawa dostępu do informacji dla naszych
członków by nie istniały. Wspomnę tylko, że wiele osób, na podstawie zaświadczeń „Biuletynu”, jakie w
ramach przyznanej mi przez sąd funkcji dyrektora publikacji wystawiałam, załatwiało akredytacje na liczne
imprezy.

IV kadencja Zarządu była wyjatkowo burzliwa. Od początku do końca przeszli ją ze mną Adam Gałkowski –
pełniący funkcję wice skarbnika prcujacego w Polsce oraz członkowie Ela Wierzbicka, ktorej zawdzięczamy
nasze pierwsze strony intnernetowe i Aleksander Czastkiewicz, zawsze uczynny i pomocny – Całej trójce
bardzo serdecznie dziękje za cztery lata pracy w Zarządzie.
Ponad rok w Zarzadzie spędziła dochodząc na zastępstwo Agnieszka Macias – w perwszej chwili dostarczyła
wspaniałej pracy aby uregulować zaleglą i nie prowadzoną przez poprzednika blisko trzyletnią księgowość, a
następnie wiele razy bardzo efektywne pomagała mi w pracach archiwalno-porządkowych.
I wreszcie ostatni rok spędziły ze mną w Zarządzie Magda Dunikowska, jako sekretarz i Bożena Bertaud jako
skarbnik, o których pracy wspomnę oddzielnie w raporcie za ostatni rok.
- 2 -
Podsumowujac tę IV kadencję, pragnę wyrazić moją wielką wdzięczność za Państwa życzliwość, wyrażaną w
korespondencji i telefonach do mnie, za Państwa zaufanie powierzając mi kolejny raz APAJTE.
Wiem, że moja decyzja o niekandydowaniu do kolejnej kadencji zbulwersowala wiele osób – dziękuje za
korepondnecje, w której często wyraziliście Państwo wręcz sprzeciw, że nie mogę odejść. Pragnę wszystkich
zapewnić, że nie odchodzę z APAJTE. Na ostatnim zebraniu Zarzadu, 25 maja, zatwierdzane było 8
wyróżnienień i podziękowań, które dziś będą wręczane. Z dniem 25 maja stałam się Honorowym Prezesem,
będę Państwa zawsze reprezentować, ale kierowac i pracowac dla APAJTE począwszy do jutra bedzie nowy
Prezes i nowa ekipa Zarzadu.
A ja serdecznie Państwu dziękuję za wszystkie lata, w ktorych miałam zaszczyt i przyjemność pracowac dla
Państwa, dla wszystkich dzienniakrzy borykajacych się z trudnymi warunkami realiów polonijnej prasy, w
szczegloności cieszę sie, że udało się znieść wiele barier między naszymi kolegami ze Wschodu, którzy ze
zrozumialych przyczyn rzadko są członkami struktur na Zachodzie oraz dla autorów, których od 10 lat
zapraszam i zapraszać będę nadal na mój Salon książki Polonijnej, być może APAJTE będzie jeszcze kiedyś
ze mną współorganizatorem tej mojej imprezy.
28/06/2009
AKB

• * * *


Sprawozdanie za ostatni rok IV kadencji Zarządu 2008/2009


- Decyzją Zarzadu, APAJTE posiada obecnie niezalezny adres rejestracyjny z wynajmem przy 20 rue
Legendre w Paryzu XVII. Niestety nadal nie uzyskaliśmy możliwości złożenia tam archiwum. Każdorazowo,
odpłatnie możliwe jest korzystanie z sali. Do tej pory nie korzystaliśmy.

- Na wniosek i informacje od Jadwigi Dąbrowskiej i Aleksandra Cząstkiewicza, APAJTE stanęło w obronie
zachowania działalności Instytutu Polskiego w Paryżu. Na naszych stronach można było podpisywać
odpowiednią petycję, zamieszczone zostały liczne artykuły i rozgorzała walka polemika na te temat. APAJTE
pomogło w przekazie odpowiednich listów do Ambasady i Ministerstw, 50 czołowych postaci naszej Polonii
było sygnatariuszami w/w korespondencji, do której dołączone zostało ponad 1500 podpisów zebranych
elektronicznie w rekordowym czasie. Przebieg wypadków można było śledzić na naszych www. Nasze
zaangażowanie było wielkie, udzielaliśmy wywiadów w TV, radio, prasie prosząc o dialog i pozytywne
załatwienie sprawy. Z APAJTE, we Francji, najbardziej zagazowani w tej akcji byli wspomniani wyżej
Jadwiga Dąbrowska i Aleksander Cząstkiewicz, a także Franciszek Ćwik, Magdalena Bykowska Pignard oraz
autorka niniejszego sprawozdania. Wielu naszych członków zagranicznych zamieszczało na swoich stronach
www nasze komunikaty. Dziś Instytut pozostał na swoim miejscu, jest raczej zamknięty, stał się czymś w
rodzaju agencji informacyjnej o imprezach polskich we Francji, ale od stycznia br., jak nas poinformował Pan
Ambasador, Instytut będzie również w przyszłości otwarty dla działalności Polonii – o to nigdy nie
występowaliśmy, ale będziemy to śledzić. Jak do tej pory nie ma wielkich działań na tym polu.

- Polski program radiowy w RFI był i jest zagrożony. Jest to radio francuskie i decyzją Francuzów
likwidowane było kilka programów. Stanęłam na stanowisku, że powinnyśmy pomóc i poprzeć petycją do
rządu francuskiego naszych kolegów z RFI. Zarząd nie poparł mnie w tej decyzji, niektórzy uważali, że to
była sprawa o ocalenie etatow. Jak by na to nie patrzeć, chodziło o zniesienie audycji w języku polskim w
radio France International, słuchanym również przez Internet na świecie daleko poza Europą. Skorzystałam z
prawa rozstrzygającego i przeważającego głosu prezesa i stanęłam w obronie RFI kierując odpowiednie
korespondencje. Los RFI nadal nie jest definitywnie rozstrzygnięty, choć wydaje się że nie ma wielkich szans
na uratowanie tego programu, w szczególności kiedy decyzja francuska podpiera się wyjaśnieniami
ekonomicznymi w dobie kryzysu. Nie można jednak obojętnie przechodzić obok takich spraw.


- 3 -
- Nie dostałam poparcia na udział APAJTE w charytatywnej akcji „Wielkiej Świątecznej Orkiestrze Pomocy”
(chodziło o sumę jedynie 200 euro !), nie skorzystałam w tym przypadku z możliwości przegłosowania.
Pozwolę sobie nadmienić, że większość znaczących stowarzyszeń wzięła w tym wydarzeniu udział, a
medialna promocja była dość znacząca, niestety bez nas.

- W listopadzie, przy współudziale APAJTE, organizowałam mój IX Salon książki Polonijnej, tym razem w
Wiedniu.
- Odbyły się 2 wieczory autorskie, które przygotowywałam osobiście wraz z zainteresowanymi. Wieczór
autorski Sławomira Indyka w Mazurce (promocja jego tomiku Prawda o człowieku) oraz spotkanie z Radiem
Lwów, z naszą koleżanką red. Anną Gordijewską w stacji PAN – obecność członków APAJTE na obu
spotkaniach była wyjątkowo niska, na jednym 6 osób, na drugim 5 osób, natomiast niezmiernie licznie
dopisali przybyli słuchacze z innych środowisk naszej paryskiej Polonii. Oba wieczory zostały odnotowane w
prasie i na licznych stronach www i były ocenione jako bardzo udane.

- Wznowienie działalności wydawniczej APAJTE. Odnowiłam rejestrację przyznanych APAJTE numerów
wydawczych, które dają nam pozycję „wydawcy”. Na tej podstawie APAJTE jest obecnie wydawcą
rozpoczętej przeze mnie serii Antologii. Tom 1 ukazał się w początku roku, zawiera prezentacje poetów. Tom
drugi, niebawem gotowy do druku, zaprezentuje naszych publicystów. Każdy tom na 140 stronach prezentuje
16 postaci. Książka jest przeznaczona do promocji twórczości i postaci naszych członków, tym samym
również APAJTE. Została bardzo pozytywnie przyjętą przez środowiska akademickie i biblioteczne. Wiosną
planowany był wieczór promocyjny w Paryżu, niestety z jednej strony otrzymaliśmy datę kolidującą z
przypadającymi feriami we Francji (co niezmiernie ogranicza frekwencje), a także nadal czekam na
możliwość gratisowego przetransportowania książek, których wielki ciężar pociąga za sobą znaczne koszta.
Książki miał i ma przywieźć nasz członek Honorowy, ks. Kroczycki, jak tylko będzie to mozliwe. Fakt
gratisowego przewiezienia egzemplarzy jest niezmiernie istotny.

- Odnowienie możliwości wydawniczych APAJTE, pozwoliło na wydanie 2 pozycji dla naszych członków.
Pierwszą z nich była w/w „Prawda o człowieku” kolegi Sławomira Indyka, druga jest w trakcie wydania i
chodzi o kolejną książkę Stanisława Gaczoła. Podkreślam, że nie finansujemy tych wydań, użyczamy jedynie
ISBN i zapewniamy niezbędną promocję dzięki naszym koleżeńskim kontaktom prasowym.

- Dzięki uprzejmości Związku Pisarzy Polskich na Obczyźnie z Londynu, udało się po raz pierwszy
uczestniczyć APAJTE na Targach Książki w Warszawie. Przy tej okazji pragnę podkreślić wydatną pomoc
naszego kolegi Jerzego Tuszewskiego, który będąc z ramienia Związku Pisarzy na stoisku, reprezentował
również APAJTE, wraz z naszą koleżanka Jolanta Horodecką-Wieczorek. Pierwszy krok do naszej obecności
na targach został poczyniony, w przyszłości istnieje poważna szansa na osobne stoisko naszego
Stowarzyszenia.


NIE ZREALIZOWANO

- Przyjęte do realizacji na ubiegłorocznym zebraniu założenie „gazety internetowej”, nie zostało wykonane.
Projektem i realizacją z ramienia Zarządu miała się zająć Magda Dunikowska, a z członków APAJTE,
Małgorzata Malicka.


ZGLOSZONE POMYSLY

- Kolega Zbicz Więckowski, zgłaszał energicznie i kilka razy w rozmowach, aby powstało istotne i wiodące
pismo o sztuce, kulturze i literaturze, jednak nigdy nie przedstawił najmniejszego pisemnego projektu
finansowania ani realizacj. Równie energicznie przeciwstawiał się zasadności Biuletynu APAJTE.

- 4 -
- Koleżanka Magda Dunikowska, zgłosiła konkurs poetycki promujący miasto Wrocław i jego złożoną
wielokulturowość. Istnieje regulamin tego konkursu, jednak nie napłynął żaden konkretny projekt określający
stronę finansowania, realizacji i pracy przy tym konkursie – w chwili obecnej taki projekt jeszcze nie istnieje,
jak poinformowała Magda Dunikowska, „jest jeszcze za wcześnie aby było wiadomo, jak pozyskiwani będą
sponsorzy”, konkurs jest przyjęty w planach na przyszłość.
Konkurs może dać w przyszłości m.in. okazję APAJTE do przyznawania specjalnej konkursowej nagrody –
roboczo nazwanej „złote pióro APAJTE”.

- Agnieszka Macias i Bożena Bertaud pragną aby APAJTE uzyskało status „stowarzyszenia d’Intérêt général”,
co by pozwoliło dać możliwość deklarowania naszej składki jako daru, co w konsekwencji daje możliwość
drobnego odpisu podatkowego. Niestety uzyskaliśmy negatywna odpowiedź z urzędu podatkowego, który
m.in. podaje, że do takiego statusu mają prawo stowarzyszenia, które spełniają pewne warunki m.in. posiadają
funkcje edukacyjne, promują język i kulturę francuską itd. Koleżanki zaproponowały modyfikacje statutu
APAJTE.
W tym miejscu należy zwrócić uwagę na fakt, że sama zmiana statutu APAJTE nie wystarcza, należy mieć
poparcie w naszej dzialalnosci.
Agnieszka Macias zgłosiła do zaprezentowania na Walnym Zebraniu ten temat.

*
Mareil, dn. 28/06/2009

Agata KALINOWSKA-BOUVY
Prezes A.P.A.J.T.E.


X.SALON KSIAZKI POLONIJNEJ :
Odbywa siç w tym roku w Czçstochowie w dniach od 8 do 14.X.2009 pod patronatem marszalka B; Komorowskiego
oraz Senatu i...
Impreza ta cieszy się dużym powodzeniem i mamy nadzieję, przyczyni się do zacieśnienia więzów między Polską a Polonią.


"UNE SOIRÉE DE CHANSONS "-"AU PIX".

Reportage

Depuis une cave située rue des Débardeurs (dans le IVe arrond.) jusqu'au Café "AU PIX" (M°: Place des Fêtes), j'accompagne, mon appareil photo à la main, la pérégrination de Stan Rudnitz et de ses chansons à travers Paris. Il y eut d'abord un recueil de textes en français , puis une Soirée et les premières tentatives de se frayer une voie; ensuite, une évolution, lente mais sûre,
vers plus de variété dans les textes; un peu plus tard encore des mélodies qu'il s'était mis à composer lui-même, assisté
par quelques musiciens et conseillé par un spécialiste en relations publiques.
Pendant 2 ans environ, ses chansons étaient accompagnées par deux puis même trois musiciens : un violoncelle, un violon,
une guitare électrique. Les textes devenaient plus nombreux - le répertoire plus riche - il puisait des textes chez des poètes polonais( en traduction) - Julian Tuwim p.ex. " A możebyśmy tak, najmilsza, wpadli na dzień do Tomaszowa"?. Il continuait à en écrire lui-même et à composer des mélodies adaptées.
Enfin ,il n'y eut plus que la guitare électrique avec Hervé Morizot qui s'accrochait. Ils sont toujours là, Hervé Morizot et sa
guitare , collaborateurs fidèles et précieux , aidant le chanteur à composer des mélodies nouvelles et à les coordonner avec
les paroles. Le trio est inséparable maintenant et le répertoire a presque complètement changé.
Certaines anciennes chansons demeurent : - GARE DE L'EST, - LA VÉRITÉ QUOTIDIENNE, - JE M'APPELLE SANGRA, p.ex;
d'autres arrivent pour rendre l'ambiance plus vivante : "Où SONT MES AMIS DISPARUS"? ( de Ruteboeuf)avec sa musique ancienne.), "LA POLOGNE DES ANNEES 1950...", une chanson pathétique sur la vieillesse qui approche.









(textes des chansons :






Quelques réflexions au sujet de ces textes:

Les chansons de Stan Rudnitz éveillent beaucoup d'émotion chez les auditeurs. Pourtant, ces auditeurs - Français pour la plupart- se rendent-ils vraiment compte de leur vrai caractère? Car - la langue de ces chansons est française, mais elles
demeurent profondément polonaises dans l'âme. Les textes contiennent parfois des idées philosophiques ou bien des pensées politiques en sous-entendu.
- La déception d'un soldat, montant progressivement en grade mais sans vrai mérite qu'il ambitionne pourtant :
"je suis...au Fort de Bellonzo"-... " L'ennemi est là! - Je ne serai pas héros"...
- La solitude de l'immigré que personne n'attend et pour qui ,pourtant, cette arrivée devait ouvrir une porte sur l'espérance:
" La Gare de l'Est.
- le sous-entendu oolitique de l'assassinat - par le régime communiste - des rêves de liberté et d'indépendance de la nation polonaise : "Les assassins sont parmi nous ... Les assassins sont parmi VOUS"avec le cri et le geste final qui dénoncent les traîtres à la Nation.
Cela nous rappelle que le patriotisme existe (malgré tout ce qu'on fait pour l'étouffer - dans le monde occidental aussi!) etqu'il est indispensable à la société humaine.
Jadwiga

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