Ostatnie komunikaty nadeszle od :
1/ Wspôlnoty Polsko -Francuskiej
Chers amis de la CFP,
I.
Pour commencer je vous invite à lire les noveités du site de la CFP,
dont l'annonce du Cours de Polonais qui commencera en septembre et deux
textes sur de nouveaux livres:
II. Je vous signale, avant qu'il ne soit trop tard, car elle se termine le 9 septembre, une exposition au Musée d'Orsay qui peut vous intéresser: "Misia, reine de Paris".
En ces jours de grande chaleur, une activité de loisir culturel dans
un lieu climatisé peut être agréable pour les Parisiens :
En
quoi Misia Godebski est-elle liée à la Pologne, alors que rien ne
l'évoque dans cette exposition? Elle est la fille du sculpteur Cyprien
Godebski, né en France en 1835 et qui était petit-fils d'un émigré
polonais qui a combattu dans l'armée napoléonienne et fils d'un émigré
qui est venu en France, après l'échec de l'Insurrection de 1830 à
laquelle il a participé. Eduqué d'abord à l'école polonaise des
Batignolles, il a fait une carrière de sculpteur international, sans
oublier ses racines polonaises, puisqu'il est l'auteur d'un
superbe statue du cimetière du Père Lachaise sur le tombeau de la
famille Galezowski et Tamberlick et du médaillon de Théophile Gautier du
cimetière Montmartre, mais aussi de deux statues très connues en
Pologne: celle de Adam Mickiewicz dans la rue Nowy Swiat à Varsovie et
celle de Copernic qui se trouve à Cracovie près du Collegium Maius de
l'Université Jagiellonne. Aucun touriste, même pressé, ne peut pas ne
pas les voir, à moins de se promener en somnanbule!
Misia
Godebski, pianiste, a été, entre autres, l'épouse de Thadée Natanson,
un juif polonais, fils d'un grand banquier de Varsovie au 19ème
siècle et directeur de la reve littéraire "La Revue Blanche" et est
alors devenue l' égérie du Paris artistique à partir de la fin du 19ème
siècle, ce qui lui vaut cette exposition au Musée d'Orsay. En réalité,
sa carrière artistique et mondaine ainsi que ses mariages furent en
quelque sorte "managés" par son père, lui-même un habile mondain qui a
fréquenté, entre autres, Stéphane Mallarmé et n'a jamais raté une
occasion de faire d'une pierre plusieurs coups où qu'il se soit trouvé
dans sa vie: à Paris, à Lwow, en Belgique, à Saint-Petersbourg ou en
Bretagne, pensant toujours et à ses propres intérêts de sculpteur et à
celui de ses enfants: sa fille Misia et son fils Cypa. Voir l'article
consacré à Cyprien Godebski dans Wikipedia en Français:
alors que l'article en Polonais mentionne surtout des sculptures moins connues en France:
La lignée des artistes descendants du sculpteur Cyprien Godebski est actuellement toujours présente en France.....
III. Ensuite il sera temps de penser à la rétrospective des films de Krzysztoph Kieslowski , qui est annoncée au MK2-Bibliothèque et au MK2- Hautefeuille à Paris, à partir des derniers jours d'août et finira à la fin du mois de septembre, et à l'exposition qui sera présentée au MK2-Bibliothèque (voir mail ci-dessous pour plus de lecture).
Cordialement,
Barbara Miechowka
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2/ Informacja z I.P.o Wystawie zorganizowanej w
Bibliotece Polskiej w Paryzu p.t
"Krzysztof Kieslowski - Polgne,La France , le Monde.
La
Rétrospective de ses films et l’Exposition autour de sa vie et de son
œuvre du 29 août au 30 septembre 2012 au MK2 Bibliothèque.
Krzysztof
Kieślowski, reconnu de son vivant comme l’un des plus grands
réalisateurs européens, nous a quitté prématurément en 1996, en
laissant derrière des films documentaires, des films de fiction pour la
télévision et le grand écran, des oeuvres qui ont conquis les cœurs de
la critique et du public international, et tout spécialement, du public
français.
C’est
pour tous ceux qui ont aimé ses films et apprécié l’intégrité du
réalisateur, pour les jeunes amoureux du cinéma qui n’ont pas eu la
chance de le connaître et pour les artistes, étudiants, chercheurs pour
qui il a été une source d’inspiration que nous présentons aujourd’hui La
Grande Rétrospective de ses films – la première de cette ampleur en
France, accompagnée par la plus grande et la plus prestigieuse
exposition, mise en place en son honneur par le Musée du Cinéma de la
ville de Łódź.
Le projet a pu être réalisé grâce à l’action commune de plusieurs
partenaires français et polonais (Association Lumières of Europa, MK2,
Institut Polonais de Paris, Musée du Cinéma de Łódź. , Polish Film Institut etc.)
La Rétrospective ou le voyage dans le temps.
Krzysztof
Kieślowski, comme peut-être personne, a évolué avec le temps en
changeant son mode d’expression_ artistique, mais en gardant toujours la
même sensibilité et la même curiosité face au « mystère de l’existence
humaine ». La rétrospective va donc s’articuler autour de trois
mouvements : Le temps du document et de son impitoyable vérité; Le temps
de la « fiction documentaire » dont l’aboutissement ultime est « Le
Décalogue » - le projet de dix films de télévision à l’ambition
follement démesurée qui restera unique dans l’histoire du cinéma ; Le
temps de la « fiction métaphysique » avec ces films tournés en France
qui ne cherchent plus à saisir l’âme polonaise, mais l’âme humaine, tout
simplement.
Dans les pas de Kieślowski.
Pour
la première fois en France et dans le monde, nous allons montrer les
films réalisés par les meilleurs élèves de Krzysztof Kieślowski –
professeur de l’École
du Cinéma de Łódź - et réunir le plus grand nombre de réalisateurs
contemporains se déclarant « héritiers » de l’auteur de « Décalogue ».
On pourra constater ainsi qu’il existe bien aujourd’hui un réel
« courant kieślowskien» dont nous essayerons de trouver quelques clés à
travers les rencontres accompagnant les projections.
« Nous l’avons tant aimé » ou l’Exposition autour la vie et l’œuvre de Krzysztof Kieślowski
Préparée à l’occasion du 70ème
anniversaire de Krzysztof Kieślowski par le Musée du Cinéma de Łódź,
l’Atelier de Production de Films « TOR », la maison d’édition
« Skorpion », avec l’aide de l’École
du Cinéma de Łódź, et surtout, de Madame Maria Kieślowska, la veuve du
réalisateur ; l’Exposition a connu déjà un brillant destin
international, étant présentée, entre autres, au Canada, à Singapour, en Israël
et dans plusieurs pays européens. Le public parisien pourra accompagner
ainsi Krzysztof Kieślowski dans ses premiers pas à l’école primaire,
rencontrer ses parents, suivre les cours à l’École de Łódź ou assister à
la préparation ou au tournage de ses films. Plusieurs centaines de
documents et de photos composent ce parcours nostalgique et pédagogique.
L’exposition
autour de la vie est l’œuvre est accompagnée par la présentation de
quarante-huit affiches internationales de ses films, réalisées entre
1976 et 1994. Il est étonnant de comparer les affiches des mêmes titres,
créations graphiques aux visions artistiques et des interprétations à
chaque fois différentes.
La
plus touchante partie de l’exposition porte le titre « Les
photographies de la ville de Łódź ». Réalisées par un jeune étudiant
dans les années 1965-1966, elles offrent la plus belle preuve de
sensibilité et du talent d’observation du jeune Krzysztof. Les
photographies ressemblent à des clichés de Robert Doisneau, avec une
pointe de tristesse en plus. Le regard de Krzysztof, toujours
mélancolique et toujours juste, observe, capte sa ville et ses
habitants. Et nous voilà bouleversés. Comme toujours avec Krzysztof
Kieślowski.
( A. Guichard)