niedziela, 19 sierpnia 2012

TECZKA WIADOMOŚCI Z INTERNETU 3

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1/ Wspôlnoty Polsko -Francuskiej 

Chers amis de la CFP,

I.  Pour commencer je vous invite à lire  les noveités du site de la CFP, dont l'annonce du Cours de Polonais qui commencera en septembre et deux textes sur de nouveaux livres:


II. Je vous signale, avant qu'il ne soit trop tard, car elle se termine le 9 septembre, une exposition au Musée d'Orsay qui peut vous intéresser: "Misia, reine de Paris". En ces jours de grande chaleur,  une activité de loisir culturel  dans un lieu climatisé peut être agréable pour les Parisiens :

En quoi Misia Godebski est-elle liée à la Pologne, alors que rien ne l'évoque dans cette exposition? Elle est la fille du sculpteur Cyprien Godebski,  né en France en 1835  et qui était  petit-fils d'un émigré polonais qui a combattu dans l'armée napoléonienne et fils d'un émigré qui est venu en France, après l'échec de l'Insurrection de 1830 à laquelle il a participé.  Eduqué d'abord à l'école polonaise des Batignolles, il a fait  une carrière de sculpteur international, sans oublier ses racines polonaises, puisqu'il est l'auteur d'un superbe statue du cimetière du Père Lachaise sur le tombeau de la famille Galezowski et Tamberlick et du médaillon de Théophile Gautier du cimetière Montmartre, mais aussi de deux statues très connues en Pologne: celle de Adam Mickiewicz dans la rue Nowy Swiat à Varsovie et celle de Copernic qui se trouve à Cracovie près du Collegium Maius de l'Université Jagiellonne. Aucun touriste, même pressé,  ne peut pas ne pas les voir, à moins de se promener en somnanbule!

Misia Godebski, pianiste,  a été, entre autres,  l'épouse de Thadée Natanson, un juif polonais, fils d'un  grand banquier de Varsovie  au 19ème siècle et  directeur  de la reve littéraire "La Revue Blanche" et est alors devenue l' égérie du Paris artistique à partir de la fin du 19ème siècle, ce qui lui vaut cette exposition au Musée d'Orsay. En réalité, sa carrière artistique et mondaine ainsi que  ses mariages furent en quelque sorte "managés" par son père, lui-même un habile mondain qui a fréquenté, entre autres,  Stéphane Mallarmé et n'a jamais raté une occasion de faire d'une pierre plusieurs coups où qu'il se soit trouvé dans sa vie: à Paris, à Lwow, en Belgique, à Saint-Petersbourg  ou en Bretagne,  pensant toujours et à ses propres intérêts de sculpteur et à celui de ses enfants: sa fille Misia et son fils Cypa. Voir l'article consacré à  Cyprien Godebski dans Wikipedia en Français:
alors que l'article en Polonais mentionne surtout des sculptures moins connues en France:

La lignée des artistes descendants du sculpteur Cyprien Godebski est actuellement toujours présente en France.....

III. Ensuite il sera temps de penser à la rétrospective des films de Krzysztoph Kieslowski , qui est annoncée au MK2-Bibliothèque et au MK2- Hautefeuille  à Paris, à partir des derniers jours d'août et finira à la fin du mois de septembre, et à l'exposition qui sera présentée au MK2-Bibliothèque (voir mail ci-dessous pour plus de lecture).

Cordialement,
Barbara Miechowka
 
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2/ Informacja z I.P.o Wystawie zorganizowanej w 
Bibliotece Polskiej w Paryzu p.t 
"Krzysztof Kieslowski - Polgne,La France , le Monde.

La Rétrospective de ses films et l’Exposition autour de sa vie et de son œuvre du 29 août au 30 septembre 2012 au MK2 Bibliothèque.

Krzysztof Kieślowski, reconnu de son vivant comme l’un des plus grands réalisateurs européens,  nous a quitté prématurément  en 1996, en laissant derrière des films documentaires, des films de  fiction pour la télévision et le grand écran, des oeuvres qui ont conquis les cœurs de la critique et du public international, et tout spécialement, du public français.
C’est pour tous ceux qui ont aimé ses films et apprécié l’intégrité du réalisateur, pour les jeunes amoureux du cinéma qui n’ont pas eu la chance de le connaître et pour les artistes, étudiants, chercheurs pour qui il a été une source d’inspiration que nous présentons aujourd’hui La Grande Rétrospective  de ses films – la première de cette ampleur en France,  accompagnée par la plus grande et la plus prestigieuse exposition, mise en place en son honneur par le Musée du Cinéma de la ville de Łódź. Le projet a pu être réalisé grâce à l’action commune de plusieurs partenaires français et polonais (Association Lumières of Europa, MK2, Institut Polonais de Paris, Musée du Cinéma de Łódź.  , Polish Film Institut etc.)
La Rétrospective ou le voyage dans le temps.
Krzysztof Kieślowski, comme peut-être personne, a évolué avec le temps  en changeant son mode d’expression_ artistique, mais en gardant toujours la même sensibilité et la même curiosité face au « mystère de l’existence humaine ». La rétrospective va donc s’articuler autour de trois mouvements : Le temps du document et de son impitoyable vérité; Le temps de la « fiction documentaire » dont l’aboutissement ultime est « Le Décalogue » - le  projet de dix films de télévision à l’ambition follement démesurée  qui restera unique dans l’histoire du cinéma ;   Le temps de la « fiction métaphysique » avec ces films tournés en France  qui ne cherchent plus à saisir l’âme polonaise, mais l’âme humaine, tout simplement.
Dans les pas de Kieślowski.
Pour la première fois en France et dans le monde,  nous allons montrer les films réalisés par les meilleurs élèves de Krzysztof  Kieślowski – professeur de l’École du Cinéma de Łódź - et réunir le plus grand nombre de réalisateurs contemporains se déclarant « héritiers » de l’auteur de  « Décalogue ». On pourra constater ainsi qu’il existe bien aujourd’hui un réel « courant kieślowskien» dont nous essayerons de trouver quelques clés à travers les rencontres accompagnant les projections. 
« Nous l’avons tant aimé » ou l’Exposition autour la vie et l’œuvre de Krzysztof Kieślowski
Préparée à l’occasion du 70ème anniversaire de Krzysztof Kieślowski par le Musée du Cinéma de Łódź, l’Atelier de Production de Films « TOR »,  la maison d’édition « Skorpion », avec l’aide de l’École du Cinéma de Łódź, et surtout, de Madame Maria Kieślowska, la veuve du réalisateur ; l’Exposition a connu déjà un brillant destin international, étant présentée, entre autres, au Canada, à Singapour, en Israël et dans plusieurs pays européens. Le public parisien pourra accompagner ainsi Krzysztof Kieślowski dans ses premiers pas à l’école primaire, rencontrer ses parents, suivre les cours à l’École de Łódź ou assister à la préparation ou au tournage de ses films. Plusieurs centaines de documents et de photos composent ce parcours nostalgique et pédagogique.
L’exposition autour de la vie est l’œuvre est accompagnée par la présentation de quarante-huit affiches internationales de ses films, réalisées entre 1976 et 1994. Il est étonnant de comparer les affiches des mêmes titres, créations graphiques aux visions artistiques et des interprétations à chaque fois différentes.
La plus touchante partie de l’exposition porte le titre « Les photographies de la ville de Łódź ». Réalisées par un jeune étudiant dans les années 1965-1966, elles offrent la plus belle preuve de sensibilité et du talent d’observation du jeune Krzysztof. Les photographies ressemblent à des clichés de Robert Doisneau, avec une pointe de tristesse en plus. Le regard de Krzysztof, toujours mélancolique et toujours juste, observe, capte sa ville et ses habitants. Et nous voilà bouleversés. Comme toujours avec Krzysztof Kieślowski.
( A. Guichard)

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