wtorek, 14 lipca 2009

TOGO : BOGACTWA NATURALNE (Teczka Nr 105/2009

"  TOGO - bogactwa naturalne - tej niewielkiej Republiki przedstawiaJą się następująco:
Kalendarz 2009, który otrzymałam w Ambasadzie TOGO w Paryżu, podaje dwa zasadnicze źródla zamożności tego kraju:
- uprawę bawełny, obecnie nadzorowaną przez Państwowe Przedsiębiorstwo Togolijskie Uprawy Bawełny ( SO.CO.TO.) 
Przedsiębiorstwo to ma za zadanie rozwijanie i wartościowanie uprawy bawełny w całym kraju. Jest to oczywiście potrzebne
choć trzeba uważać by nie doprowadziło do tzw. "Mono-uprawy", co groziłoby ogłodzeniem mieszkańców. Podobne"mono-
uprawy " stosowano np. w Wietnamie uprawiając ananasy na eksport.. właśnie z takim skutkiem.
S/Users/casimireditionscasimirlegrand/Pictures/iPhoto Library/2009/07/09/scan-plat zarzad 6.jpegOTOCO ma siedzibę w stolicy kraju - Lome, położonej nad zatoką Gwinejską.


Drugim bogactwem TOGO są Kopalnie Fosfatu zarządzane przez Nową Spółkę Fosfatów Togolijskich. Tamtejszy fosfat jako 
minerał jest wysokogatunkowy, bogaty w trójwapniowy( tricalcique) fosfat. Sluży do wytwarzania nawozów sztucznych o 
dużej zawartości anhydrytu fosforowego. Charakteryzuje go łatwa granulacja, nie wymagająca uprzedniego rozcierania przed 
użyciem.

Trzecim źródłem dochodów dla Państwa jest LONATO czyli Togolijska Loteria Narodowa. Trzeba powiedzieć, że wśród trzech
wymienionych bogactw >Loterii chyba wiedzie się najlepiej, przynajnmiej gdy spojrzeć na gmach- jaki posiada w LOME.
Widać, że Togolijczycy grają na Loterii Narodowej równie chętnie jak Polacy w TOTKA.

( zdjęcie)

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Gmach LONATO w LOME :


Na zakończenie warto może zacytować kilka wypowiedzi na temat Afryki (Zachodniej- dawniej zwanej Afrique Occidentale
Francaise- za czasów kolonialnych ( figuruje pod tą nazwą w starych atlasach).
Na pierwszy ogień pójdzie tekst Alain Decaux z książki "LE TAPIS ROUGE", kiedy niespodziewanie Fr. Mitterand mianował 
go ministrem d/s.Frankofonii. Alain Decaux niezmiernie popularny gawędziarz telewizji Francuskiej, musiał tę funkcję 
przyjąć i w związku z nią pojechał do Senegalu aby spotkać prezydenta Abdou Diouf. Chodziło wówczas o zorganizowanie 
w stolicy Senegalu,Dakarze, światowego"Szczytu Frankofońskiego". Prezydent A. Diouf , tymczasem, napisał do Prezydenta
Mitterand, że nie będzie mógł przyjąć tego kongresu u siebie, w maju 1989 roku. Mitterandowi, jak widać, bardzo jednak na
tym zależało, bo natychmiast wyprawił tam swego ministra . 
W towarzystwie trzech osób A.Decaux poleciał więc do Senegalu. Opisał swoje spotkanie :
"Le Président Diouf m'attend debout. Il faut savoir qu'il mesure près de deux mètres et que, devant lui, l'on se sent quelque
peu écrasé. Seuls le général de Gaulle et le prince Napoléon m'avaient fait jusqu'ici ressentir cette impression de me trouver quasiment au ras du sol. Abdou Diouf se courbe- il est aussi mince que long-me dit son plaisir de me recevoir et nous conduit au" coin canapé". Le fin visage d'Abdou Diouf brille d'intelligence. M. Ka (ministre sénégalais de la Culture) a pris 
place en face de nous, ainsi que le collaborateur du président chargé de l'organisateur du Sommet.
Après les paroles convenues qui accompagnent toute réception présidentielle, j'en viens au motif de ma visite.
- Le président François Mitterand a bien reçu votre lettre. De sa part je suis venu vous dire que lq France souhaite fortement 
que le troisième Sommet se déroule à Dakar. Je voudrais comprendre les raisons qui vous ont conduit à souhaiter que la 
Conférence se tînt ailleurs que dans votre capitale."
Diouf ignore la terrible langue de bois. Ce politique est aussi un honnête homme : j'emploie l'expression dans le sens où les contemporains de Louis XIV l'entendaient, mais aussi de la façon plus terre à terre où nous la comprenons nous-mêmes.
Les deux acceptions réunies me sont, à ce niveau, apparues rarissimes en Afrique.
- Monsieur Decaux, nous avons fait nos comptes. Le Sommet de Québec a couté quarante millions de francs. Il m'a été dit 
que telle était la somme que lq France et le Canada voulaient consqcrer au sommet de Dakar. On semble oublier que la ville
de Québec disposait de toutes les installations nécessaires: salle suffisamment grande et prestigieuse pour la cérémonie d'ouverture , salle pour les réunions de chefs d' Etat et de gouvernement, structures d'accueil pour la presse, la télévision 
et la radio. Et tout le reste. Nous ne possédons rien de tout cela. Il va falloir construire ou; tout le moins: procéder à de considérables aménagements. L'enveloppe ne le pertmettra pas. On me dit que le double suffirqit à peine : or, les finances 
de mon pays ne peuvent supporter une ponction de quarante millions. Monsieur Decaux, vous connaissez le Sénégal. Mon pays est pauvre,très pauvre. Nous n'avons ni pétrole ni aucune de ces ressources naturelles qui bénéficient à d'autres. 
Nous, c'est au jour le jour que nous survivons. Je n'ai pas le droit d'ôter quarante millions de francs aux Sénégalais à qui il
manque déjà tant. "
Diouf s'exprime avec une telle sincérité, une telle vérité que pas un instqnt je ne ressens le reflexe que j'éprouverai trop 
souvent ailleurs: il ne tend pas la main.
Avant mon départ de Paris, j'ai appelé Ottawa, parlé avec Lucien Bouchard. Je me suis entretenu avec Jacques Pelletier.
Yves Aubin de la Messuzière a pris de nombreux contacts ; aussi bien à Paris, qu'à Dakar. Le raisonnement du président du 
Sénégal ne me prend pas au dépourvu; J'estime qu'il est juste et que d'ailleurs nous aurions dû mieux l'informer. 
Français aussi bien que Canadiens, nous savions depuis longtemps qu'il faudrait; pour couvrir le Sommet de Dakar, doubler 
le budget consacré à celui de Québec. Je me sent d'autant plus à l'aise pour le déclarer à Abdou Diouf.
Le Président se tourne, interrogateur, vers ses collaborateurs..... L'échange est bref. Il en ressort qu'avec quatre-vingts 
millions le sommet pourra se tenir à Dakar. C'est un homme ému qui se tourne vers moi : 
- Je suis heureux: monsieur Decaux. J'aurais été désespéré que le sommet se tînt ailleurs que chez moi. Je vous demande de témoigner au président Mitterand toute ma gratitude. De lui dire aussi que le sommet de Dakar sera, j'en prends l'engagement, sobre et digne."

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CHECK-UP ANNUEL. par Mahamadou Camara
(in JEUNE AFRIQUE (hors serie Nr 21 s.186)

Au moment de dresser son bilan de santé annuel, le médecin demande, en général, au patient: comment vous sentez-vous?
A cette question, l'Afrique pourrait répondre : Pas trop mal". Vu le contexte international, on peut penser que le continent se porte plutôt bien. Même s'il est en convalescence permanente , sa croissance devrait rester permanente cette année. 
Tenue à l'écart du banquet de la mondialisation pendant que l'Europe et l'Amérique se gavaient de" subprimes, crédits faciles
et autres produits hautement spéculatifs; l'Afrique échappe à l'indigestion finnancière et paraît plutôt en forme. Elle demeure,
du moins, la région la moins touchée - pour le moment - par la contagion . Loin d'être immunisé, le continent reste pourtant
vulnérable , riche et pauvre à la fois. Pauvre , et surtout malade de ses coups d'Etat et de ses luttes de pouvoir , de sa mau-
vaise gouvernance , dee ses pandémies et de sa forte dépendance aux matières premières.Cet état de santé lui vaut d'être placé sous perfusion par les baillleurs de fonds depuis des décennies, sans que l'on puisse se prononcer sur l'efficacité du 
remède.
Il est vrai que le cas est complexe. A tel point que certains, à l'instqr deMadagascar, envisagent les solutions les plus radicales: 
- vendre la terre à des pays riche dont la sécurité alimentaire est aujourd'hui menacée. Comme si, vendre son rein avait déjà 
permis à un individu de sortir de la pauvreté... 
Autre syndrome du désespoir,les flux migratoire continuent de vider l'Afrique; telle une hémorragiie; de ses enfants les plus vaillants. Compte tenu de ce bilan de santé plus que mitigé, il est temps d'inventer un nouveau vaccin. "Pour régler les problèmes utilisons les technologies les plus éprouvées , nous dit l'Américain Jeffrey Sachs, spécialiste du déveleoppement.
Pourquoi pas? Sauf que les bailleurs de fonds susceptibles de financer ces programmes réduisent leur aide à mesure que leurs difficultés budgétaires se creusent. 
Et la thérapie africaine dans tout cela? Le partage du pouvoir qui s'étérnise en Côte d'Ivoire et prend forme au Zimbabwe après
s'être imposé au Kenya; n'en est-il pas l'une des applications? Il permet, certes, de colmater les brèches , de panser les plaies de longs affrontements et de sauver les apparences; en quelque sorte. Mais au fond cette prescription-là peut -elle garantir la guérison? Rien n'est moins sûr! Malgré les multiples affections dont il souffre, le continent africain reste encore l'un des plus prometteurs ; cart son coeur tient bon. Incarné par une jeunesse dynamique qui ne demande qu'à être formée pour jouer pleinement son rôle.
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W Radiu (Notre Dame albo Frequence Protestante?) była ciekawa wypowiedź p. Michel Herve z organizacji C.E.L. zajmującej się partnerstwem z Afryką francuskojęzyczną. Odbył on swoją pierwszą podróż do Togo i do Beninu, by przekonać się jak
rozwija się ta współpraca z miejscowymi organizacjami, które się w nią zaangażowały. M. Herve uważa swój pobyt w Togo
za pozytywny. Między innymi mieszkańców uczy się nowych technik uprawy ziemi jak np wysiewu w rządkach równoległych 
a nie w formie "kłosu"(według układu ziaren w kłosie), co pozwala uzyskać lepsze plony.
C.E.L. stara się też odzwyczaić togolijskich rolników od nawozów sztucznych i nauczyć ich stosowania nawozów
naturalnych i kompostowania. Wymaga to pewnego wysiłku, ale jest opłacalne. bo zbiory są wtedy lepsze, a ziemia nie jest zatruwana. Działalność C.E.L. polega więc na wspieraniu tamtejszych grup i organizacji starających się poprawić uprawę 
ziemi i produkcję żywności na potrzeby miejscowe i krajowe.
Ciekawa uwaga - powiązania między wielkimi laboratoriami chemicznymi wytwarzającymi nawozy swtuczne a szefami 
niektórych państw afrykańskich!!
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JEUNE AFRIQUE zamieściło wypowiedź togolijskiego Premiera na otwarcie partnerskiego spotkania Izby Handlowej Togo z
Izbą Handlową Paryża .Odbyło się ono w Paryżu 11 marca 2009. Przybyło na nie około 300 przedsiębiorców togolijskich i francuskich . Było to ważne wydarzenie, ponieważ od dziesięciu lat Togo raczej zamknęło się we własnych sprawach a teraz
nawiązało na nowo kontqkty z Frqncją. Przytem Forum to było początkiem kampanii promocji gospodqrczej na zupełnie nowych zasadach. Inwestując w TOGO można dobrze zarobić - co właśnie pragnęli podkreślic przedstawiciele tego kraju.
Była to operacja udana jak widać po nawiązanych dzięki niej kontaktach i powziętej przez CCIT decyzji zaproszenia do siebie 
przedstawicieli firm francuskich pragnących zapoznać się z terenem i możliwościami.
Zachęcona tym powodzeniem. CCIT postanowiła powtórzyć operację w Niemczech , w Belgii i w Chinach..(s.70 nr spec 21)
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Dlaczego zainteresowaliśmy się TOGO, krqjem małym. położonym w dawnej Francuskiej Afryce Zachodniej. wciśniętym dziś
między Ghanę a Benin i posiadającym jako bogactwo mineralne, jedynie kopalnie fosfatu?
Dlqtego, że w chwili obecnej panuje w tym kraju pokój wewnętrzny, co w Afryce należy do rzadkości. Po dziesięciu latach 
konfliktów, TOGO wraca na arenę międzynarodową i stara się nawiązać stosunki gospodarcze z zagranicą. Jego prezydent szczęśliwie wyszedł cało z dwóch zamachów, co zapewnia krajowi jaką taką równowagę wewnętrzną i mobilizuje go do pracy.
Przytem TOGO nie wzięło udziału w ostatniej Konferencji O.U.A. odbytej w Libii, na której uczestniczący szefowie rządów 
uzgodnili, że w sprawie prezydenta Sudanu Omara Beshira nie będą współpracowali z Trybunałem Międzynarodowym. który obłożył go mandatem ścigania za zbrodnie ludobójstwa. Postawili się więc na równym ze zbrodniarzem poziomie.
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