poniedziałek, 20 kwietnia 2009

SPOTKANIE Z REŻYSEREM



Je m’appelle Mariola Koperski, je suis la présidente de l’association Franco-Polonaise des Ulis (91) et on m’a demandé de faire une courte introduction à la projection du film Katyń d’Andrzej Wajda.
Je ne suis pas une cinéphile avertie (et je m’en excuse auprès de ceux qui le sont), mais je peux vous dire quelques mots au sujet d’Andrzej Wajda et de sa carrière.
Andrzej W. est né le 6 mars 1926 à Suwałki, à l’extrême nord-est de l’actuelle Pologne, à environ 80 km de la frontière lituanienne.
Il a étudié à l’Académie des Beaux-arts de Cracovie et à l’Ecole Supérieure du Cinéma de Łódź.
Il a réalisé son premier film en 1950 et en réalisera, à ce jour, 42 dont il est également scénariste pour 26 d’entre eux. Même si certains de ses films n’ont pas été vraiment compris par le public français, on peut citer les plus connus :
- « Cendres et diamants » qui dépeint l’immédiat après-guerre et le refus d’un régime politique imposé ;
- « Les noces » ; « L’Homme de marbre » ; « L’Homme de fer » ; « Danton » ;
- « Chronique des événements amoureux » dans lequel on peut constater que le français a été la langue de l’Elite polonaise, à condition de voir ce film en version originale ;
- « Pan Tadeusz », très incompris en France ;
- et en 2007, « Katyń » dont nous allons assister à la projection.
- son futur projet sera un film sur Lech Wałęsa

4 de ses films ont été « nominés » (excusez-moi pour ce mot barbare) pour les Oscars.
- En 1981, la Palme d’or du Festival de Cannes a été attribuée à son film « L’Homme de fer ».
- En 2000, il reçu un Oscar d’Honneur de l’Académie américaine du Cinéma.

Il a été décoré dans divers pays. En Pologne, bien sûr, où il a été un membre influent de divers mouvements culturels liés à l’Art en général, au cinéma et au théâtre. Mais aussi en Bulgarie, en Allemagne, au Japon, en Hongrie
et en France ou il a été élevé successivement au rang de
- Chevalier de la Légion d’Honneur en 1982, puis,
- Commandeur de la Légion d’Honneur en 2001.
- En février 2009, à l’Ambassade de France à Varsovie, il a reçu le grade de Commandeur des Arts et Lettres.

Lors de la remise de son Oscar d’honneur en 2000, Andrzej Wajda a ainsi commencé son discours : « Ladies and Gentlemen, je vais parler en polonais, parce que je veux dire ce que je pense et je pense toujours en polonais »….

N’étant pas Wajda et préférant que tout le monde comprenne, je vais vous citer en français ce que Wajda pense et dit à propos de son film « Katyń »….
« Je vois mon film sur Katyń comme l’histoire d’une famille déchirée à jamais. Il traite de grands espoirs, voire de grandes illusions et de la vérité brutale du crime de Katyń.
C’est un film sur la souffrance individuelle qui inspire des images portant une capacité émotionnelle considérablement plus importante que les faits historiques.
Après de nombreux essais et une longue réflexion, j’ai maintenant la certitude que le film sur Katyń ne peut avoir pour but de révéler toute la vérité au sujet de ce crime.
Cela a déjà été effectué tant sur le plan historique que politique. Ces faits, pour le public actuel, peuvent seulement constituer la base d’événements que sont les destins humains, car seulement eux, montrés sur un écran, peuvent émouvoir le spectateur.
Je veux que mon film sur Katyń montre l’atroce vérité jusqu’à la souffrance dont les héros ne sont pas les officiers assassinés, mais les femmes qui attendent leur retour chaque jour et chaque heure, vivant une inhumaine incertitude. Fidèles et inébranlables. Certaines qu’il suffit d’ouvrir la porte pour que s’y encadre l’homme attendu depuis des années.
Parce que la tragédie de Katyń, concerne ceux qui vivent, ceux qui vivaient alors. Après toutes ces années qui nous séparent de la tragédie de Katyń, nous ne savons toujours que peu de choses ; comment se sont exactement déroulés ces actes criminels en avril et mai 1940.
Il n’y a rien d’étonnant à ce que, durant de nombreuses années, nous avons été convaincus que, peut-être, notre père vivait, puisque sur la liste des victimes est apparu le nom « Wajda », mais accolé au prénom « Karol ».
Ma mère, pratiquement jusqu’à son dernier souffle, croyait au retour de son mari, mon père Jakub Wajda, combattant de la première guerre mondiale, de la guerre polono-bolchévique, de l’insurrection silésienne et de la campagne de septembre 1939, chevalier de la croix d’argent et, à titre posthume de l’ordre Virtuti Militari.
Pourtant, je ne voudrais pas que le film Katyń soit ma quête personnelle de la vérité ni le flambeau allumé sur la tombe du capitaine Jakub Wajda.
Il suffit qu’il raconte les souffrances et le drame des nombreuses familles des victimes. Qu’il soit le sujet d’un odieux mensonge qui triomphe sur le tombeau de Joseph Vissarionovitch Staline, qui a contraint au silence sur ce sujet, pendant un demi-siècle, les alliés d’alors de l’URSS dans la guerre contre Hitler, la Grande Bretagne et les Etats-Unis.
Je sais que la jeune génération, pleine de confiance en elle-même et de fougue, s’éloigne de notre passé. Préoccupée par les questions actuelles, elle oublie les noms et les dates, lesquelles, qu’on le veuille ou non, font de nous une nation avec ses peurs et inquiétudes qui apparaissent à chaque remou politique.
Il n’y a pas longtemps, dans une émission télévisé, il a été demandé à un lycéen à quoi lui faisait penser la date du 17 septembre ; il a répondu que c’était probablement une quelconque fête religieuse. Peut-être, grâce à mon film, un jeune interrogé au sujet de Katyń ne se bornera-t-il pas à dire qu’il s’agit d’un bourg près de Smoleńsk » (A. Wajda)

Nous remercions Mme Mariola KOPERSKI pour sa contribution à notre rencontre avec A.Wajda
***********************
W dniu 3-go Maja. w Kosciele Polskim odbyła się uroczysta suma z udziałem przedstawicieli władz Rzeczypospolitej
. Wojska Polskiego i pocztów sztandarowych . W czasie Mszy przemówienie wygłosił X. infułat Witold Kiedrowski. jeden z nielicznych pamiętających czasz IIej Wojny Swiatowej, której był uczestnikiem przy I Dywizji Generała Stanisława Maczka.Potem organizował szkoły polskie dla żołnierzy w "Maczkowie". przechrzczonym tak z niemieckiej nazwy miasteczku pod Hamburgiem. A potem został we Francji. jak wielu innych i jest żywą pamięcią tej cząści naszej historii.
;Mówił więc o czynnym i biernym oporze polskiego społeczeństwa w czasach PRL. O zrywach wolnościowychwybuchających co 10 lat.

Brak komentarzy: