SPIS TRESCI
1/ Solidarność
2/ Synopsis
3/ Jan Paweł II Z POEZJI NORWIDA EMANUJE SWIATŁO
1/SOLIDARITE
SOLIDARNOŚĆ
Każda pomoc jest błogosławieństwem ludzi wielkiego serca
Toute aide est une grâce des gens au grand coeur
Action de solidarité des élèves de 1ères de JBS au profit d’un foyer pour mamans seules de la région de Szczecin en Pologne et rattaché à l’Association MONAR
Aby uczcić święta Bożego Narodzenia jednocząc się z mieszkańcami Domu Samotnej Matki w Policach, uczniowie pierwszej klasy liceum St. J.B de Lassalle w St Denis (93), wraz ze swoim nauczycielem P. Belleuvre, postanowili zorganizować zbiórkę darów (zabawki, ubranka, pieluchy...), by za pośrednictwem firmy transportowej Copernic, wysłać je do Polski.
Pour fêter Noël d’une manière solidaire avec des mamans et des enfants d’un foyer de Police, les élèves de 1ères du lycée St J.B. de Lassalle de St Denis (93), avec leur professeur P. Belleuvre, se sont mobilisés pour y faire parvenir des meubles, objets divers grâce à la Sté de transport Copernic.
Nous vous proposons de vous associer à ce geste en venant apporter vos dons le 9 au13 décembre.
Zapraszamy Was do przyłączenia sie do tej pięknej akcji! Wszystkich pragnących pomóc prosimy o przynoszenie darów między 9 a 13 grudnia.
Pour tous renseignements complémentaires, vous pouvez joindre
Dla uzyskania dodatkowych informacji, mogą Państwo kontaktować się z:
Philippe BELLEVRE
0609251233
ph.belleuvre@orange.fr
2/Synopsis (skrót scenariusza)
Il y a plus de trois cents ans, 5 à 6% de la population française quittait clandestinement son pays pour échapper à des persécutions religieuses effroyables. Ils étaient huguenots, des protestants qui représentaient la force vive du royaume le plus puissant d’Europe. Louis XIV voulait extirper « toute « hérésie », toute opposition à un pouvoir qui traînait l’Edit de Nantes et ses libertés comme un boulet. Il va employer la force pour arriver à ses fins. Le résultat va être catastrophique pour la France et incroyablement bénéfique pour les pays d’accueil. Assez étonnement, cet exil huguenot va être l’une des premières étapes dans la construction d’une Europe unie autour du principe des libertés…
Varsovie, printemps 2009
Angela Merkel sourit à Lech Kaczynski qui sourit à Nicolas Sarkozy.
Les flashs crépitent, les caméras de télévision se bousculent dans la cour du palais présidentiel de Varsovie.
Les trois chefs d’état européens viennent d’achever leur rencontre tripartite dans le cadre d’un nouveau sommet du Triangle de Weimar. Depuis 1991, ces accords de coopération entre l’Allemagne, la Pologne et la France sont une réussite, s’inscrivant dans une politique européenne plus large.
Les journalistes ne s’y trompent pas et sont très nombreux à assister à la conférence de presse commune des trois dirigeants.
À l’occasion de cet évènement, trois reporters : un Allemand, un Français et un Polonais se retrouvent. Ils se rencontrent ainsi de temps à autre, lors d’un sommet ou d’une réunion internationale.
À la fin des différentes allocutions des chefs d’états, ils décident d’aller déjeuner ensemble dans un restaurant typique de la capitale polonaise.
Après avoir rappelé l’intérêt politique du Triangle de Weimar, la conversation s’oriente sur la nourriture. Le journaliste Allemand souligne le fait qu’il y a plusieurs siècles, de nombreux légumes ont été « importés » en Allemagne par des Français. Des huguenots exilés du royaume de Louis XIV après la révocation de l’Edit de Nantes en 1685 et les persécutions qui en ont découlé.
C’est à partir de cette information que va être évoquée la première émigration de masse de l’histoire européenne moderne. C’est également l’histoire d’une immigration totalement réussie, qui a la plus légitime des raisons : la liberté de conscience et de croyance. Elle va apporter énormément à des pays comme les Pays-Bas, La Grande-Bretagne, la Suisse, la Pologne et surtout l’Allemagne.
Tour à tour, chaque journaliste va raconter une partie de l’histoire liée à son pays, raconter des anecdotes, faire le lien entre les évènements passés et leurs applications contemporaines, se poser des questions, (et obtenir parfois des réponses par des interviews d’historiens ou par des mises en scènes historiques de fiction).
Tout commence avec un homme : Luther, contemporain d’une invention qui va également bouleverser le monde : l’imprimerie. Le théologien veut réformer l’Eglise. Il sera à l’origine d’une nouvelle religion qui va se propager comme une traînée de poudre dans toute l’Europe. Elle touchera la France, « fille aînée de l’Eglise », par la voie des écrits d’un autre théologien, le Français Jean Calvin. Cette religion réformée va toucher une partie du peuple, de la bourgeoisie et d’une noblesse française, qui y voit un bon moyen de remettre en cause l’autorité royale.
Les XVIe et XVIIe siècles, vont être ensanglantés par une succession de guerres de religion dans toute l’Europe.
En France, le conflit tourne au carnage. Huit guerres vont se succéder en 38 ans, marquées par le massacre de la Saint Barthélemy, le 24 août 1572.
Il faudra attendre le règne de Henri IV et la signature de l’Edit de Nantes pour que le pays connaisse enfin un moment de répit.
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C’est avec son successeur Louis XIII et son Premier ministre le cardinal de Richelieu, que les choses se compliquent. La lutte qui s’engage, et qui se concrétise par le siège de la plus grande place forte protestante : La Rochelle, est plus politique que religieuse. Les protestants représentent encore une menace militaire. Richelieu ne peut l’accepter. Il gagne la bataille. Les protestants sont à la merci du pouvoir royal et catholique. Louis XIII n’en profite cependant pas et préserve les droits de culte des huguenots.
À la même période, l’Europe est plongée dans l’un des conflits les plus sanglants de son histoire : la Guerre de trente ans. Elle va notamment ravager l’Allemagne et plus particulièrement la Prusse protestante, faisant dans le pays, proportionnellement plus de morts que durant la seconde guerre mondiale.
Louis XIV au pouvoir, annonce dès son premier jour de règne qu’il veut supprimer le protestantisme de son royaume. Cependant, il hésite à s’attaquer à ce projet immédiatement. Les protestants occupent des postes importants dans l’économie manufacturière, l’agriculture, l’artisanat de luxe, la science et enfin l’armée. Or, Louis XIV est continuellement en guerre et a besoin d’hommes et d’argent. Il choisit donc une méthode douce pour contraindre « ses huguenots » à la conversion, en étouffant leurs droits civils et de culte. La méthode fonctionne mal, sauf dans les sphères de la haute noblesse prête à tout pour obtenir les faveurs du Roi Soleil.
En 1685, Louvois tente une autre approche du problème en organisant les « dragonnades » : le logement exclusif chez les huguenots de troupes qui ont carte blanche pour contraindre leurs « hotes » à la conversion.
Les soudards vont s’en donner à cœur joie. Ils vont saccager les maisons, humilier, torturer et parfois violer leurs habitants. Les dragonnades vont se généraliser et les conversions se multiplier.
L’Europe est outrée par toutes ces violences. Les pays protestants entrouvrent leurs portes à quelque 250.000 réfugiés.
Le Brandebourg les ouvre en grand. La Prusse est dépeuplée. Son économie est exsangue et, en plus d’une véritable commisération envers ses religionnaires, son Prince Grand Electeur sait qu’il y a une aubaine à saisir. Il offre à plusieurs milliers de protestants français d’énormes avantages pour qu’ils s’installent dans son pays, sans les obliger à renier leur nationalité et spécificité françaises. Beaucoup espèrent pouvoir rentrer en France, mais Louis XIV et plus tard Louis XV, refusent.
Ils vont donc s’établir, prospérer et développer de manière phénoménale la Prusse et les nombreux pays où ils se sont installés, tout en préservant leur manière de vivre, et parfois même leur langue, durant des décennies, voire des centaines d’années.
Ils vont également favoriser l’émergence d’un réseau huguenot qui va permettre une transmission des savoirs, des technologies et du commerce, qui ressemble assez à la raison d’être du Triangle de Weimar.
En France, la tragédie des huguenots n’est pas pour autant terminée. Les répressions sont de plus en plus violentes, au point d’être la cause de l’une des dernières guerres de religion, celle des « Camisards ». Elle va durer trois ans, se dérouler essentiellement dans les Cévennes et oppose les armées du roi à des paysans et citadins huguenots organisés en groupes de maquisards. Ceux-ci créent du même coup une nouvelle forme de combats, inédite en Europe : la guérilla. Toutefois, Louis XIV emportera la victoire qui va entraîner un nouvel exode.
En Allemagne, comme en Pologne prussienne (Szczecin et la Poméranie), les huguenots se font accepter par une population au départ réticente à leur implantation et jalouse des avantages qui leur ont été octroyés. Leur honnêteté, leur esprit novateur et la dévotion qu’ils vouent aux princes, puis aux rois successifs de leur nouvelle patrie, vont permettre leur assimilation en moins de deux générations. Les huguenots sont heureux dans leur nouveau pays, au point de répondre par la négative à l’Assemblée Constituante de la France révolutionnaire, qui leur permet de revenir et de récupérer leurs biens.
C’est avec Napoléon et l’envahissement de l’Allemagne et de la Prusse par ses troupes en 1806, que les huguenots vont basculer dans une assimilation totale à la nation allemande. Beaucoup germanisent leur nom. C’est à la même période que les autorités annulent les avantages spécifiques qui leur étaient accordés. Les anciens protestants français vont devenir des citoyens comme les autres. Le temps de l’uniformisation et des débuts des nationalismes européens est venu. L’influence française va se perdre, se fondre dans la masse, se diluer dans la culture du pays. Comme certains contes des frères Grimm, que les deux écrivains attacheront involontairement à la tradition populaire allemande après les avoir entendus de la voix d’une descendante de huguenots qui se souvenait des histoires de Charles Perrault.
Cependant et malgré les guerres qui vont ensanglanter l’Europe, le souvenir huguenot va perdurer.
En Allemagne, il prendra la forme de prises de position contre le nazisme et la persécution des juifs, par une partie éclairée des pasteurs, qui ne peuvent oublier les injustices dont ils ont été les victimes quelques siècles auparavant. Certains le paieront de leur vie.
On le retrouve encore aujourd’hui dans une soif de généalogie de la part des descendants de ces huguenots et qui ont donné au monde quelques-uns des personnages les plus importants de son Histoire : Washington, Churchill, Roosevelt et même des politiciens plus contemporains, comme Barack Obama…
Enfin, en 1989, le sentiment de liberté qu’a largement diffusé la diaspora huguenote, va être l’un des moteurs de la chute du mur de Berlin et de la réunification allemande. C’est à partir des temples de Leipzig et de Berlin-Est que va se déclencher cet incroyable processus. C’est également un descendant de huguenot : Lothar de Maizière, le dernier Premier ministre de RDA, qui en sera l’un des architectes en signant l’accord officiel avec le chancelier Helmut Kohl.
Rarement émigration commencée dans la douleur n’aura été aussi bénéfique à la construction de l’une des plus incroyables idées du XXe siècle : la Communauté Européenne.
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